Vacances 2000

La traversée du lac St. Pierre se fera donc a moteur. Au centre du lac, l'alarme du moteur se
fait entendre, une lumière rouge brille dans le panneau du moteur, c'est l'alternateur qui fait des siennes,
nous devrons arrêter a Trois Rivières afin de régler le problème.

Nous commandons un alternateur, chez Boulet et Lemelin qui arrivera, le mardi ou mercredi au plus tard.

Étant donné que nous aurons l'alternateur lundi, nous décidons de partir le lendemain
et éviter le vent N/E dans le nez.

8:30 Départ pour Québec
Vent a -10N, nous naviguons a moteur
Il pleut toujours.

Nous partirons de Trois-Rivières 8h. avant la mer basse a Québec, afin d'être dans nos marrée.
Nous mettons en marche le moteur, et activons les instruments, mais rien... (gps lecteur de carte combiné au lecteur de fond) est mort. Nous essayons de réparer mais sans résultat, nous prenons la décision de partir quand même, nous naviguerons a vue... Heureusement le radar fonctionne.
Nous arrivons a Québec a 4:30 PM

Journée réparation,
Boulet et Lemelin ont envoyé un technicien, afin de réparer le tout.
Le GPS lecteur de carte Simrad est réparer, la fusible ainsi que la canule sont remplacé.
L'alternateur n'arrivera pas avant 3 semaines; tant que l'on branche l'électricité a tous les soirs, nous ne devrions avoir aucun de problèmes.

Berthier sur Mer - Cap a L' Aigle

Soleil - Nuage - Vent a - de 10N

8:00AM= Départ de Berthier sur Mer pour Cap a L'Aigle
La route se passe très bien. La Traverse ST. Roch a 10n.
Nous faisons la connaissance de gens de Berthier (devant Sore) Aquarelle - Passion - Subtile

2:30 Arrivé

Aujourd'hui, nous arrivons a Tadoussac.....c'est toujours un certain stress, car l'entrée du Fjord est a prendre sérieusement, mais lorsqu' on a la bonne recette (comme dirait mon ami Amable)
c'est plus facile. Donc il faut se présenter
a la bouée K56 entre 2:30 a 3:00 après la mer basse a Pointe aux Père.
8:15= Départ de Cap a L' Aigle

1:30 PM = L'entrée du Saguenay, est négocier très facilement.

Samedi 22 Juillet

Tadoussac

C'est la journée opération nettoyage - ravitaillement.

Nous en profitons pour visiter le bateau

de sauvetage l'Île Rouge,

guidé par Léo matelot sur le bateau.
La visite est très agréable, nous sommes en

compagnie de nos nouveaux amis - Aquarelle - Subtil et Passion.
On complète la journée, par une ballade

dans le sentier de Tadoussac

Dimanche 23 Juillet

Soleil, nuage, vent -10n.

Tadoussac - Grandes Bergeronnes

Départ: 1:00PM
Nous avons que quelques milles a parcourir. Nous en profitons, pour voir quelques baleines.
L'entrée de la marina se négocie, a partir de la bouée KJ-2. Gardé le centre du chenal, tasser la JK-4.
A marré basse la profondeur est de 10'
C'est très impressionnant a voir a marrée basse. Il y a des cailloux de chaque côté du chenal.

L'entrée du chenal Grande Bergeronne

La Marina

Voir photos: Excursion aux baleines
Quai des Grandes Bergeronnes

                     La baie


Le village est a un bon 40 minutes a pied de la marina .
Pendant la période où nous y sommes allé, il y avait une famille de 5 ours noir, qui semaient la terreur sur le chemin du village.

Lundi 24 Juillet

Grande Bergeronnes

C'est le brouillard total, nous remettons a demain, le trajet vers Rimouski

Mardi 25 Juillet

Grande Bergeronnes - Rimouski

Ce matin c'est ensoleillé, le vent est du N/E a 10 n.
Nous appareillons vers Rimouski.
10:30 Départ
Nous naviguons voile et moteur. Une belle traversée de 57,9mn .
Nous passons devant les îles du Bic. Nous arrivons a Rimouski. La marina est a bâbord .
La marina est jumelée au quai public. Le centre-ville est a proximité. Le
restaurant de la marina est a conseillé. Les gens y sont très sympathique. Chaque soir des gens viennent pêcher l'éperlan du haut du quai.

Si vous allé a Rimouski, il y a un voilier du nom de ESCAPADE-I a la marina. C'est monsieur Claude Villeneuve plongeur de L' Empress of Ireland qui est sombré en face de Pointe au Père

Nous faisons donc nos calcul pour notre arrivé, a Rivière Portneuf. Nous devons nous présenter
a la bouée KR-2 pas plus tard qu'une heure après la mer pleine a Port Neuf. En principe nous devons
partir 3H1/2 avant la mer haute a Rimouski.

8:00 C'est le départ.
Nous partons a moteur, car le vent est trop faible. A peine rendu au large, le vent se lève doucement,
nous hissons les voiles. Je crois que nous aurons droit a une excellente journée de voile.

Le vent augment doucement. Nous prenons un cap de 310, ce qui devrait nous amener sur la bouée
KR-2. Le vent est présentement a 20n., nous naviguons toujours avec les trois voiles. Raffal Blanche gîte
entre 20 a 25. C'est merveilleux!!! le bateau a des ailes. C'est moi l'amiral qui est a la barre, mais je
me sens très égoïste de ne pas le laisser au capitaine un peu. C'est avec regret que je lui demande:

Nous croisons deux voiliers, qui font route vers: Rimouski.
La terre est en vue, où est notre bouée? Ok juste là devant!!! On contacte la marina, afin de confirmer
la profondeur d'eau dans le chenal. On nous met en contact, avec le Grand Héron (Mr. Yvon Bélanger)
ce dernier offre des circuits aux baleines, c'est un professionnel de la région. Il nous apprend que nous
sommes dans le bon temps pour négocier, l'entrée. "Si vous préférez attendez-moi je vais aller vous chercher" Ils sont comme ça la-bas. "Suivez les trois bouées rouge ensuite vous aurez une verte."
Nous faisons tel que décrit, nous devons leur faire confiance, mais regardez les photos et vous comprendrez

Nous arrivons dans cette belle petite marina de Rivière Portneuf. Nous sommes accueilli par environs 6 jeunes gens qui nous attendent, tous très heureux de nous voir.

Ça commence drôlement a ressembler au bas du fleuve!!! C'est très agréable.

Nous partageons le quai avec les bateaux de pêcheurs. Avec l'annexe on traverse de l'autre côté au quai public, qui est en face de la marina, d'où nous pouvons nous rendre au village, où il y a une excellente poissonnerie.

Nous en profitons pour faire une excursion avec l'annexe, et pour m'adonner a mon AB préférer: la photo

La rivière est très belle, peu profonde par endroit, nous montons jusqu'au barrage tout en haut. On se mouille les pieds dans cette eau si invitante et limpide. Les bancs de sable ont pour seul occupants: les goélands

Il parait que par vent du Nord, la négociation de l'entrée est un peu plus corsée. Mais nous aujourd'hui tout était au rendez-vous.

A quelques endroit dans la rivière, la marche est a conseillé a cause de la profondeur. A chaque contours ce sont de nouveaux tableaux s'offre a nous. Nous échouons l'annexe a la rive.

L'eau qui s'est retirée par endroit, laisse des images que je me sent obligé de fixer sur pellicule photo.

Bon il faut s'y résigné nous aurons le vent dans le nez pour une trentaine de nd.

Nous appareillions ainsi que 2 autre voiliers Liberté de l'Anse St. Jean, un voilier Ticon et un Mirage 27 qui a fait une halte a Rivière Portneuf a cause de la grosseur des vagues, mais qui finalement nous voyant partir décide d'être de la partie.

Nous devrons attendre que la marée, monte pour que l'on puisse sortir. Les 2 autre voiliers ayant un tirant d'eau inférieur au nôtre partent devant. Nous partons 15 min. derrière, mais nous touchons un peu; il nous faudra attendre 5 a 10 min. pour que le bateau se dégage. C'est ce qu'il y a de bien avec la marée montante... heureusement que ce n'est pas le contraire.

Ça nous prendra 6hrs. pour atteindre Grande Bergeronnes, un bout a voile un bout a moteur.

Nous communiquons avec Guy le maître de port et nous serons a l'épaule de Paillard un voilier de TROIS-RIVIÈRES.

Deux baleines sont en vue près du bateau, c'est très impressionnant. Je pense que l'une d'elle est Capitaine Crochet. Bien oui presque chaque baleine a son propre nom. C'est ce que nous ont appris les randonneurs aux baleine, nous pouvons les entendre discuter entre eux, sur le canal 8 de notre radio.

Quelques minutes plus tard, c'est le brouillard qui commence a s'alourdir. Nous aurons besoin de nos instruments de bord. Je met en marche le radar et vérifie ma position GPS, en quelque minutes c'est le brouillard total. Bon!!! il va falloir naviguer aux instruments. C'est très éprouvant, je dois garder mon calme, faire confiance a ses instruments. Heureusement j'ai un lecteur de carte de Simrad, interfacer avec le radar.

Je vérifie constamment ma profondeur d'eau, regarde mon radar et trace ma route avec mon lecteur de carte. Ma carte de papier est aussi de la partie. J'annonce les shots: 5 degrés tribord... Nous devons négocier l'entrée du Saguenay, et c'est pas le temps de commettre une erreur. Sur mon écran radar je vois que des petits points, des milliers de mouches ,....j'annonce: 10 degrés tribord,..... je suis sensé contourné la bouée rouge. Un coup de corne se fait entendre......Je ne vois rien, je répond avec un coup de corne a mon tour, puis doucement je voie apparaître sur mon côté tribord un autre bateau fantôme. Nous demeurons en vue. Puis c'est le miracle, tout comme au théâtre: le rideau se lève et nous sommes face au quai de Tadoussac ainsi que 3 ou 4 autre voiliers, le soleil brille.

Notre peine ne se termine pas là, il vente beaucoup dans la baie, je communique avec la marina, qui me désigne de s'installé a l'épaule d'une Goélette amarré au quai. Je prépare mes amarres, je devrai faire vite afin de donner l'amarre qui bloquera le bateau. (Un voilier qui a une quille longue est plus difficile a manier). Mon capitaine approche le nez du bateau vis a vis celui de la goélette, ça y est, je présente l'amarre au préposer qui est devant moi, il n'a qu'a taquer immédiatement sur le taquet, mais NON ... monsieur me dit: Donne là a l'autre qui était a environ 15 pieds plus loin. Hélas c'est trop tard....Le vent a pousser le devant du bateau et celui-ci se retrouve de biais avec les bateaux, mon capitaine essaie de ramener le bateau mais trop tard c'est trop tard. Je suis sur le beaupré et pousse de toute mes force sur les balcons des autres bateaux afin de ne rien briser, je vois notre grosse ancre passer devant tout les hublots.. Nous allons nous échouer sur la plage....

" Lance-moi ton amarre" je dois faire vite, je prend l'amarre et la lance en direction de la voie. Il prend l'amarre et la taque aussitôt sur le taquet du bateau où il a sauté, afin de nous atteindre. Qui je voie... Raymond Cardin propriétaire de La Sauvagesse un B36 de la marina de Sorel. Il me dit: "T'est contente en maudit de me voir hein" Je lui aurait sauter au cou, il nous a sauvé de beaucoup de problèmes. Merci Mr. Cardin

Quel émoi en cette journée que semblait au départ si simple. Quel expérience.

Notre garçon Dany et Marie sa copine viennent passé quelques jours avec nous. Nous leur ferons découvrir le Saguenay.

Dans l'après-midi nous faisons la tournée dans Tadoussac. Nous empruntons la route du bord de la mer, ensuite celle qui mène au traversier a travers la montagne. De beaux sentiers pédestre y sont ériger.

Nous faisons route a voile Dany est très impressionner de voir ces 3 voiles immenses. Pour lui c'est la première foie qu'il voit le bateau voilé ainsi. Il aime beaucoup quand le bateau gîte. Il se familiarise très rapidement aux manœuvre, mais affectionne plus précisément la roue. Nous avons fait le trajet tout a la voile, ce fût très agréable.

La marina de L'Anse St. Jean, est un endroit qu'il faut ajouter a son livre de bord.

Il ne faut surtout pas oublier d'aller se procurer les délicieux pâté de chez Louise, ainsi que les tartes aux bleuets, les pets de sœur et finalement un excellent pain de ménage..

Nous faisons le trajet a voile, une petite ballade par une journée très agréable. 3hrs. plus tard on prend un moring a l'est de la baie , il y a une vingtaines tout autour de la baie, un garçon passe vers 6hrs. pour récolter son dû. On se fait un bon souper et demain matin nous escaladerons le Cap Trinité.

Ce matin c'est nuageux, ce sera parfait, pour faire la randonnée a la Statue.

Nous partons a 9:30 et allons a l'accueil afin de faire quelques téléphones. Dans le Saguenay le cellulaire ne fonctionne pas, alors nous contactons la famille.

10:30 nous débutons notre escalade, Dany qui est jeune et en forme il prend le devant, il gravit les marches en courrant. On se dit qu'a cette allure là on le retrouvera sous peu, affaler sur une roche a un détour. Mary tant qu'a elle prend son temps et en sa qualité de comptable, fait le compte du nombres de marches. Monte.....décent....monte....remonte, 999 marches....1000...Mary continue de compter. Nous n'avons pas revu Dany, on voit des gens qui se reposent a quelques endroits, nous les interrogeons, s'il n'aurait pas vu un gars qui courrait? Oui, oui... il est passé, nous confirme les gens. Bon a un moment donné nous le rejoindrons... 1020 marches, nous arrivons finalement. Il est maintenant 11:30. Dany est assit au pied de la statue et nous attends, pas besoin de vous dire comment est son chandail, on jurerait qu'il vient de se baigner. Larry, qui est très prévoyant avait apporté une bière pour chaqu'un. Nous nous désaltérons tout en admirant ce paysage grandiose.

11:45 nous repartons vers le bateau, la descente est plus facile. Dany est repartis au pas de course.., puis tout a coup, on le retrouve assis dans une marche. Il se relève et maintenant il boite, ce qui devait arrivé était arrivé, il s'était finalement renversé une cheville. Bon le reste de la descendre, il la fera en notre compagnie..

On laisse le moring et retour a l'Anse St. Jean, pour le coucher. Dany qui ne tien jamais en place plus qu'une heure, commence a montrer des signes d'impatience... mal au cœur... mal a la cheville... le bras etc. etc. (je crois que la montée a été plus exigeante qu'il ne là laissé voir); la vie en bateau, commence a faire son oeuvre; pas de télé, d' ordi, le bateau commence a être petit.

Journée de repos, ravitaillements chez Louise. Larry et Dany partent en exploration avec l'annexe, père et fils se font quelques confidence, car Dany et Mary se marient le 23 septembre et ça fait du bien de pouvoir se jaser un peu. Mary tant qu'a elle prend une petite marche jusqu'au quai public en profitant de ces moments de repos qui précède leur mariage. La vie sur un bateau permet de savoir si l'on est fait l'un pour l'autre.

Nous partons doucement vers Tadoussac, la journée s'annonce tranquille. La naviguation se fera a moteur car le vent est nul. Nous surveillons les Bélougas.

Le brouillard commence a s'installer puis, a l'approche de l'embouchure du Saguenay et du St. Laurent c'est la purée de pois total. Encore un fois nous devrons avoir recours au instruments. Nous sommes présentement au niveau des traversiers mais c'est impossible pour moi de pouvoir les repérés sur le radar, alors je décide de les contacter sur radio, l'un deux me répond immédiatement et m'informe que effectivement nous sommes en vue, le capitaine me conseil de garder ma route et que tout ira bien.

Chose dite chose faite, nous gardons le cap, j 'aperçoit tout a coup les deux traversiers qui font leur départ de la côte pour venir se croiser devant nous et nous, passons entre les deux sans jamais avoir vu autre que chose que l'image du radar.

C'est très impressionnant!!!. Puis c'est encore une foie le contour de la pointe a l'aide du radar afin de se diriger vers la marina qui sera en vue qu'a moins de 50 pieds.

Un autre voilier Paddy Wagon fait son entrée dans la baie et se dirige vers la marina grâce a sa corne de brume.

Azimuth II n'a pas été très chanceux, un C&C 36 . C'est la première visite de Bernard a Tadoussac son pays natale; après s'être ancrée dans la baie Ste. Catherine (l'endroit est indiqué sur la carte marine comme un lieu d'ancrage pour la plaisance) et installé son feu d'ancrage, il s'est rendu chez sa famille avec l'annexe, durant la soirée, un bateau d'excursion aux baleines, allant faire le plein d'essence en vue des randonnées du lendemain, et faisant route dans le secteur, n'a tout simplement pas apperçu le voilier ancré a cette endroit, il a carrément monté sur le voilier, lui faisant $45,000.00 de dommages. Heureusement que personne n'était a bord a ce moment, mais Bernard & Josée ont vu leur vacances se terminer ainsi que sa saison de navigation. Nous avons donc rencontrer des personnes très déçu mais heureux de ne pas avoir été a bord.

On décide le départ pour demain, au large c'est pas mal Rock and Roll d'après les commentaires qu'on en récolte sur les ondes radio. J'en profite pour faire un peu de lavage.

Nous sommes partis en compagnie de Louise et Marc-André du Bourlingueur, je voyais le Bourlingueur se faire un chemin dans des vagues ; une pour le bateau une pour l'équipage comme on dit dans le langage marin. Puis tout se calme finalement et nous rentrons a Cap a L'Aigle a 9:00

A 10:00 Paddy Wagon fait son entrée a Cap a L'Aigle, il a quitté Tadoussac après nous.

Aujourd'hui c'est le brouillard total, nous décidons avec Bourlingueur de partir le lendemain, ce soir nous pêcherons l'éperlan. Le soir venu c'est le tournoie de pêche qui débute, mais nous faisons face a des pêcheurs assidu. Finalement nous en prendrons environ 125 au total: 100 pour Bourlingueur et 25 pour nous. Mais nous séparerons nos prises également et faisons un bon souper a bord de Raffal Blanche.

Le temps est très calme, nous faisons route au moteur, quel surprise nous passons La Traverse St. Roch a 10.0 nœuds. Nous sommes en avance sur notre temps estimé; nous communiquons avec la marina de St. Jean Port Jolie et devons ralentir notre vitesse afin de permettre a la marée d'entrée dans la marina.

10:30 Nous sommes attaché au quai. Nous aurions dû faire route jusqu'a Berthier sur mer calme car pour demain l'on annonce du mauvais temps.

Ce matin la pluie, le vent et les orages sont de la partie. Nous partirons demain.

Nous allons marché en ville, placote avec un, avec l'autre, la journée a finalement passé.

10:00 Bourlingueur - Sirus - Malabord II prennent le départ. Nous devons attendre la montée des eaux, il n'y a pas assez d'eau dans la marina pour qu'on puisse sortir.

10:30 C'est notre tour, juste a la sortie je reçoit un appel radio de Bourlingueur:

C'EST L'ENFER ICIT, ça brasse pas rien qu'un peu, pas question de faire demi-tour c'est impossible. C'est vraie que ça brasse. Nous sortons un bout de l'enrouleur, et on colle l'Ile au Grue afin d'amoindrir la grosseur du roulie des vagues.

Le capitaine profite d'un petit accalmie pour descend faire a dîner car son second a le mal de mer. Je prend la barre le temps qu'il prépare un Kraft Dîner (pas pire le capitaine) moi je suis incapable de rester en bas dans ces conditions là. Je mange mon Kraft Dîner le bol accoté sur la roue, cela me redonne des couleurs. Mowgly est assis dans une flaque d'eau, mais ça ne semble pas le déranger, il reste là avec nous.

Nous approchons de Berthier sur Mer et le vent augmente encore 35n maintenant. Il y a des creux de vagues de 12' minimum. Bourlingueur - Sirus et Malabord II décident de rentrer a Berthier sur Mer, leur position étant favorable pour l'entrée de Berthier, nous décidons de continuer la route jusqu'a l'Île D'Orléan, car étant très au large de Berthier nous voulons éviter les vagues de travers. Nous croisons le Lachance II qui fait route vers Berthier, mais celui-ci ne nous laisse pas le chemin et nous devons changer notre cap; un voilier n'est-il pas prioritaire sur un bateau moteur?

Le vent est a 38n et des pointes a 41 nous sommes a la pointe de l'Ile D'Orléan. C'est Rock and roll, j'ai hâte que ça se termine. Maintenant nous nous dirigeons vers St. François, heureusement les vagues commencent a diminuer a mesure que nous collons vers l'Ile.

La marina est en vue alors nous devons entrer l'enrouleur, mais celui-ci s'est coincer et il ne répond pas. Larry a dû se traîner sur le pont pour aller corriger le problème, enfin tout est régler et le Yankee est enrouler.

3:15 nous entrons a la marina St. Laurent. Paddy Wagon fait son entré 1 heure après nous. Nous les recevons pour l'apéro. Nous avons voyager avec Éric et Ester depuis notre départ de Tadoussac, on se laissera demain car nous nous dirigerons vers Neuville.

Peut-être qu'un jour nos routes se croiserons a nouveau. Le monde de la navigation est petit qui sait!!!

Rentrons a Neuville a 4:45. On en profite pour saluer Layda Cécile qui a comme port d'attache Neuville. Nous nous étions rencontrer l'ors d'un autre de nos voyage. Nous nous faisons un plaisir de les saluer chaque fois que nous passons a Neuville.

La marée sera très tard dans l'après-midi, nous rentrerons a Trois-Rivières dans la nuit. L'impatience s'installe et nous décidons quand même de partir avant le bon temps, c'est a dire 3 hrs. avant la mer pleine a Pointe aux Père.

Quel erreur!!! Je le savais mais j'ai l'erreur quand même. Nous aurions dû partir a 4:00. Nous avons traîner de la patte toute la journée, des vitesses décourageante. Dans le plus fort nous avons fait 6.7n sur le fond, pour environ 1 heure.

11:30 nous entrons a Trois-Rivières. C'est une navigations très préoccupante, la noirceur, les lumières, les cargos, pis chaque fois que nous passons a Champlain on dirait qu'il y a une orage qui s'y attache.

Fini les marées, ce matin on s'en préoccupe pas. Nous faisons route a voile. Nous sommes chanceux, a nouveau nous pourrons naviguer a voile; rare sont les vacances où nous aurons fait autant de voile.

Au centre du Lac St. Pierre c'est le Poker Run,( heureux d'avoir tirer une ligne de la bouée verte de Nicolet au centre du Lac St. Pierre), nous pouvons jouir du passage des bateaux de course sans être dans la voie maritime et nous sauvons 1 hrs. de navigation.

4:15 C'est l'arrivée a notre port d'attache. Le retour des vacances, les amis, les parents. Ma sœur Doris ainsi que son mari Raymond nous attendent avec le bouillis traditionnel du retour des vacances. Doris verse toujours des larmes, a voir revenir Raffal Blanche de vacance. On s'embrasse, pis c'est le début du party.

Une bonne p'tit bière avec les amis, tout compte fait il fait bon de voyager mais qu'el bonheur de rentrer chez soie avec son monde.

Si partir c'est mourir un peu, revenir c'est revivre et ça fait partie du voyage.

Vacances - 2000

Mardi 25 Juillet